3 tendances du tourisme en 2022

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3 tendances du tourisme en 2022

L’industrie du tourisme a fortement été touchée par la pandémie mondiale. Confinements, restrictions de déplacement, informations changeantes, peurs des populations. Les frontières sont devenues celles de nos habitations pendant un certain temps avant d’avoir de nouvelles perspectives et des envies d’ailleurs.

L’été 2021 a offert un regain d’énergie pour une industrie sous pression. Selon une enquête réalisée par ADN Tourisme, 59% des Français sont partis en vacances et / ou en weekend au cours du mois de juillet et août. 9 séjours sur 10 se sont déroulés en France.

Infographie réalisée par ADN Tourisme dans le cadre de son enquête

Cette période exceptionnelle amène à repenser les offres touristiques et surtout l’avenir de l’industrie (même si ce n’est pas toujours gagné…).

LA MICROAVENTURE ET LE TOURISME RESPONSABLE

Popularisé en 2012 par Alastair Humphreys lorsqu’il a été élu Aventurier de l’année par le National Geographic, le terme de “microaventure” n’a cessé de se frayer un chemin vers les sommets. Un séjour court, proche de chez soi, réalisable par tous, voilà un concept qui a séduit bon nombre de voyageurs.

Encore une fois, la crise du Covid-19 a accentué le fort attrait pour la microaventure puisque celle-ci se trouve à votre porte, à proximité de chez vous ou quelques kilomètres plus loin.

Deux jours de vélo dans le vignoble nantais, une nuit en bivouac à 2000 mètres d’altitude, un surf trip en van en Vendée, bref, la limite, c’est votre imagination.

Derrière le concept de microaventure on retrouve une envie de connexion à la nature hors des sentiers battus. C’est aussi un moyen de moins consommer, d’apprendre à apprécier la beauté de notre pays sans forcément vouloir partir à des milliers de kilomètres et de réduire notre impact sur la planète. 

Des acteurs spécialisés œuvrent au développement de la microaventure en France. On peut citer les fameux Chilowé2 jours pour vivre ou les Others (qui sortent tout juste une “carte-méthode pour organiser vos aventures en pleine nature” en partenariat avec IGN et FFRandonnée).

Et pour toutes les destinations touristiques, c’est une véritable opportunité pour mieux répartir les flux sur leurs territoires, amener à l’exploration, à la pratique de nouvelles activités, à la rencontre avec les locaux. Elles ont la possibilité de renouer plus fortement avec leurs terroirs et l’entièreté de leurs atouts parfois délaissés au profit des must see. 

Enfin, la microaventure favorise la transformation concrète du discours appelant à un tourisme plus responsable. On voit alors apparaître des chartes, des concertations citoyennes, des dispositifs participatifs. Bref, tout un tas d’initiatives qui œuvrent à faire bouger les lignes. Guillaume Cromer, Directeur d’ID-Tourism, en parle d’ailleurs dans cet article de blog : Tourisme responsable : l’heure d’impliquer les visiteurs.

EXEMPLE 1 : DESTINATION RENNES

Destination Rennes propose sur son site 5 microaventures à vivre au départ de la ville. Road trip à pied pour découvrir les mosaïques d’Odorico et les graffitis de War en pleine ville, rando-vélo, paddle sur la Vilaine ou encore découverte d’un spot secret. La promesse est là. L’office du tourisme partage une carte, des informations pratiques et de quoi avoir envie de partir à l’aventure.


EXEMPLE 2 : LE DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES

Le Département des Alpes-Maritimes a lancé pour l’été 2021 un carnet de microaventures répertoriant 50 expériences en plein air pour ses locaux et touristes. De quoi parcourir le territoire en fonction de ses envies.

LE WORKATION : UN MIX DE TRAVAIL ET DE VACANCES

Le Workation, contraction de work (travail) + vacation (vacances) n’est pas nouveau mais la crise sanitaire est venue rebattre les cartes du jeu. Le monde du travail a connu et connaît un bouleversement où la montée en puissance du télétravail est sans précédent.

Pour les Françaises et Français dont les métiers le permettent, une nouvelle manière de voyager s’offre à eux. Selon un sondage OpinionWay pour Pierre & Vacances, 72% des répondants affirment que le télétravail permet de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée notamment grâce à la possibilité de travailler partout, d’allonger la durée des séjours ou encore de partir en décalé pour profiter d’offres touristiques plus attractives. 

Les vies se mélangent et les frontières deviennent poreuses. La quête est désormais la suivante : trouver un spot wifi pour profiter de ses vacances tout en organisant au mieux des plages de travail.

Pour les acteurs du tourisme, le workation est devenu un argument marketing.

EXEMPLE 1 : VISIT BARCELONA

Visit Barcelona met en avant le workation sur son site :  https://www.barcelonaturisme.com/wv3/fr/page/3165/workation.html

EXEMPLE 2 : LE CLUB MED

Le Club Med met en avant le workation dans certains de ces Google Ads

EXEMPLE 3 : TUI BELGIUM

TUI Belgium a brandé une offre dédiée au workation.

LES MONDES VIRTUELS POUR DÉPASSER LES FRONTIÈRES

La pression touristique sur certaines zones du monde, la pandémie du Covid-19 qui a touché l’ensemble du globe ou encore l’urgence climatique invitent à réinventer le tourisme de demain. Les mondes virtuels offrent alors des alternatives qui, certes parfois, s’apparentent à de la science-fiction mais qui peuvent cohabiter avec une réalité.

Le monde de la Culture a fortement été touché par la crise et de nombreuses initiatives ont vu le jour. S’il est toujours agréable de déambuler dans un musée, les visites virtuelles permettent de s’affranchir d’une distance géographique ou encore de prolonger une visite. 

EXEMPLE 1 : LE MUSÉE DU LOUVRE

Le musée du Louvre propose des visites virtuelles de ses salles. Il est alors possible de contempler les œuvres, de lire les cartels et de se repérer grâce à un plan. C’est franchement bien fait.

Pour aller plus loin, le musée du Louvre a créé « En tête-à-tête avec La Joconde », une expérience en réalité virtuelle (à consulter sur son smartphone avec ou sans casque). En tant que spectateur, on se laisse embarquer par la narration.

EXEMPLE 2 : INSPIRED BY ICELAND

Inspired by Iceland, l’office du tourisme du pays est réputé pour ses campagnes marketing toujours ambitieuses et teintées d’humour. Lorsque Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a présenté le Métavers, l’OT a réagi avec Icelandverse, un monde où tout est réel.

Et pour aller plus loin, on vous invite à lire cet article qui invite à la réflexion sur le tourisme de demain : Vers un tourisme plus productif, résilient et attractif.

HC

Claire Gallic

Date de publication

30 nov. 2021

Durée de lecture

10

minutes

L’industrie du tourisme a fortement été touchée par la pandémie mondiale. Confinements, restrictions de déplacement, informations changeantes, peurs des populations. Les frontières sont devenues celles de nos habitations pendant un certain temps avant d’avoir de nouvelles perspectives et des envies d’ailleurs.

L’été 2021 a offert un regain d’énergie pour une industrie sous pression. Selon une enquête réalisée par ADN Tourisme, 59% des Français sont partis en vacances et / ou en weekend au cours du mois de juillet et août. 9 séjours sur 10 se sont déroulés en France.

Infographie réalisée par ADN Tourisme dans le cadre de son enquête

Cette période exceptionnelle amène à repenser les offres touristiques et surtout l’avenir de l’industrie (même si ce n’est pas toujours gagné…).

LA MICROAVENTURE ET LE TOURISME RESPONSABLE

Popularisé en 2012 par Alastair Humphreys lorsqu’il a été élu Aventurier de l’année par le National Geographic, le terme de “microaventure” n’a cessé de se frayer un chemin vers les sommets. Un séjour court, proche de chez soi, réalisable par tous, voilà un concept qui a séduit bon nombre de voyageurs.

Encore une fois, la crise du Covid-19 a accentué le fort attrait pour la microaventure puisque celle-ci se trouve à votre porte, à proximité de chez vous ou quelques kilomètres plus loin.

Deux jours de vélo dans le vignoble nantais, une nuit en bivouac à 2000 mètres d’altitude, un surf trip en van en Vendée, bref, la limite, c’est votre imagination.

Derrière le concept de microaventure on retrouve une envie de connexion à la nature hors des sentiers battus. C’est aussi un moyen de moins consommer, d’apprendre à apprécier la beauté de notre pays sans forcément vouloir partir à des milliers de kilomètres et de réduire notre impact sur la planète. 

Des acteurs spécialisés œuvrent au développement de la microaventure en France. On peut citer les fameux Chilowé2 jours pour vivre ou les Others (qui sortent tout juste une “carte-méthode pour organiser vos aventures en pleine nature” en partenariat avec IGN et FFRandonnée).

Et pour toutes les destinations touristiques, c’est une véritable opportunité pour mieux répartir les flux sur leurs territoires, amener à l’exploration, à la pratique de nouvelles activités, à la rencontre avec les locaux. Elles ont la possibilité de renouer plus fortement avec leurs terroirs et l’entièreté de leurs atouts parfois délaissés au profit des must see. 

Enfin, la microaventure favorise la transformation concrète du discours appelant à un tourisme plus responsable. On voit alors apparaître des chartes, des concertations citoyennes, des dispositifs participatifs. Bref, tout un tas d’initiatives qui œuvrent à faire bouger les lignes. Guillaume Cromer, Directeur d’ID-Tourism, en parle d’ailleurs dans cet article de blog : Tourisme responsable : l’heure d’impliquer les visiteurs.

EXEMPLE 1 : DESTINATION RENNES

Destination Rennes propose sur son site 5 microaventures à vivre au départ de la ville. Road trip à pied pour découvrir les mosaïques d’Odorico et les graffitis de War en pleine ville, rando-vélo, paddle sur la Vilaine ou encore découverte d’un spot secret. La promesse est là. L’office du tourisme partage une carte, des informations pratiques et de quoi avoir envie de partir à l’aventure.


EXEMPLE 2 : LE DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES

Le Département des Alpes-Maritimes a lancé pour l’été 2021 un carnet de microaventures répertoriant 50 expériences en plein air pour ses locaux et touristes. De quoi parcourir le territoire en fonction de ses envies.

LE WORKATION : UN MIX DE TRAVAIL ET DE VACANCES

Le Workation, contraction de work (travail) + vacation (vacances) n’est pas nouveau mais la crise sanitaire est venue rebattre les cartes du jeu. Le monde du travail a connu et connaît un bouleversement où la montée en puissance du télétravail est sans précédent.

Pour les Françaises et Français dont les métiers le permettent, une nouvelle manière de voyager s’offre à eux. Selon un sondage OpinionWay pour Pierre & Vacances, 72% des répondants affirment que le télétravail permet de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée notamment grâce à la possibilité de travailler partout, d’allonger la durée des séjours ou encore de partir en décalé pour profiter d’offres touristiques plus attractives. 

Les vies se mélangent et les frontières deviennent poreuses. La quête est désormais la suivante : trouver un spot wifi pour profiter de ses vacances tout en organisant au mieux des plages de travail.

Pour les acteurs du tourisme, le workation est devenu un argument marketing.

EXEMPLE 1 : VISIT BARCELONA

Visit Barcelona met en avant le workation sur son site :  https://www.barcelonaturisme.com/wv3/fr/page/3165/workation.html

EXEMPLE 2 : LE CLUB MED

Le Club Med met en avant le workation dans certains de ces Google Ads

EXEMPLE 3 : TUI BELGIUM

TUI Belgium a brandé une offre dédiée au workation.

LES MONDES VIRTUELS POUR DÉPASSER LES FRONTIÈRES

La pression touristique sur certaines zones du monde, la pandémie du Covid-19 qui a touché l’ensemble du globe ou encore l’urgence climatique invitent à réinventer le tourisme de demain. Les mondes virtuels offrent alors des alternatives qui, certes parfois, s’apparentent à de la science-fiction mais qui peuvent cohabiter avec une réalité.

Le monde de la Culture a fortement été touché par la crise et de nombreuses initiatives ont vu le jour. S’il est toujours agréable de déambuler dans un musée, les visites virtuelles permettent de s’affranchir d’une distance géographique ou encore de prolonger une visite. 

EXEMPLE 1 : LE MUSÉE DU LOUVRE

Le musée du Louvre propose des visites virtuelles de ses salles. Il est alors possible de contempler les œuvres, de lire les cartels et de se repérer grâce à un plan. C’est franchement bien fait.

Pour aller plus loin, le musée du Louvre a créé « En tête-à-tête avec La Joconde », une expérience en réalité virtuelle (à consulter sur son smartphone avec ou sans casque). En tant que spectateur, on se laisse embarquer par la narration.

EXEMPLE 2 : INSPIRED BY ICELAND

Inspired by Iceland, l’office du tourisme du pays est réputé pour ses campagnes marketing toujours ambitieuses et teintées d’humour. Lorsque Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a présenté le Métavers, l’OT a réagi avec Icelandverse, un monde où tout est réel.

Et pour aller plus loin, on vous invite à lire cet article qui invite à la réflexion sur le tourisme de demain : Vers un tourisme plus productif, résilient et attractif.

HC

Claire Gallic

Date de publication

30 nov. 2021

Durée de lecture

10

minutes

L’industrie du tourisme a fortement été touchée par la pandémie mondiale. Confinements, restrictions de déplacement, informations changeantes, peurs des populations. Les frontières sont devenues celles de nos habitations pendant un certain temps avant d’avoir de nouvelles perspectives et des envies d’ailleurs.

L’été 2021 a offert un regain d’énergie pour une industrie sous pression. Selon une enquête réalisée par ADN Tourisme, 59% des Français sont partis en vacances et / ou en weekend au cours du mois de juillet et août. 9 séjours sur 10 se sont déroulés en France.

Infographie réalisée par ADN Tourisme dans le cadre de son enquête

Cette période exceptionnelle amène à repenser les offres touristiques et surtout l’avenir de l’industrie (même si ce n’est pas toujours gagné…).

LA MICROAVENTURE ET LE TOURISME RESPONSABLE

Popularisé en 2012 par Alastair Humphreys lorsqu’il a été élu Aventurier de l’année par le National Geographic, le terme de “microaventure” n’a cessé de se frayer un chemin vers les sommets. Un séjour court, proche de chez soi, réalisable par tous, voilà un concept qui a séduit bon nombre de voyageurs.

Encore une fois, la crise du Covid-19 a accentué le fort attrait pour la microaventure puisque celle-ci se trouve à votre porte, à proximité de chez vous ou quelques kilomètres plus loin.

Deux jours de vélo dans le vignoble nantais, une nuit en bivouac à 2000 mètres d’altitude, un surf trip en van en Vendée, bref, la limite, c’est votre imagination.

Derrière le concept de microaventure on retrouve une envie de connexion à la nature hors des sentiers battus. C’est aussi un moyen de moins consommer, d’apprendre à apprécier la beauté de notre pays sans forcément vouloir partir à des milliers de kilomètres et de réduire notre impact sur la planète. 

Des acteurs spécialisés œuvrent au développement de la microaventure en France. On peut citer les fameux Chilowé2 jours pour vivre ou les Others (qui sortent tout juste une “carte-méthode pour organiser vos aventures en pleine nature” en partenariat avec IGN et FFRandonnée).

Et pour toutes les destinations touristiques, c’est une véritable opportunité pour mieux répartir les flux sur leurs territoires, amener à l’exploration, à la pratique de nouvelles activités, à la rencontre avec les locaux. Elles ont la possibilité de renouer plus fortement avec leurs terroirs et l’entièreté de leurs atouts parfois délaissés au profit des must see. 

Enfin, la microaventure favorise la transformation concrète du discours appelant à un tourisme plus responsable. On voit alors apparaître des chartes, des concertations citoyennes, des dispositifs participatifs. Bref, tout un tas d’initiatives qui œuvrent à faire bouger les lignes. Guillaume Cromer, Directeur d’ID-Tourism, en parle d’ailleurs dans cet article de blog : Tourisme responsable : l’heure d’impliquer les visiteurs.

EXEMPLE 1 : DESTINATION RENNES

Destination Rennes propose sur son site 5 microaventures à vivre au départ de la ville. Road trip à pied pour découvrir les mosaïques d’Odorico et les graffitis de War en pleine ville, rando-vélo, paddle sur la Vilaine ou encore découverte d’un spot secret. La promesse est là. L’office du tourisme partage une carte, des informations pratiques et de quoi avoir envie de partir à l’aventure.


EXEMPLE 2 : LE DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES

Le Département des Alpes-Maritimes a lancé pour l’été 2021 un carnet de microaventures répertoriant 50 expériences en plein air pour ses locaux et touristes. De quoi parcourir le territoire en fonction de ses envies.

LE WORKATION : UN MIX DE TRAVAIL ET DE VACANCES

Le Workation, contraction de work (travail) + vacation (vacances) n’est pas nouveau mais la crise sanitaire est venue rebattre les cartes du jeu. Le monde du travail a connu et connaît un bouleversement où la montée en puissance du télétravail est sans précédent.

Pour les Françaises et Français dont les métiers le permettent, une nouvelle manière de voyager s’offre à eux. Selon un sondage OpinionWay pour Pierre & Vacances, 72% des répondants affirment que le télétravail permet de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée notamment grâce à la possibilité de travailler partout, d’allonger la durée des séjours ou encore de partir en décalé pour profiter d’offres touristiques plus attractives. 

Les vies se mélangent et les frontières deviennent poreuses. La quête est désormais la suivante : trouver un spot wifi pour profiter de ses vacances tout en organisant au mieux des plages de travail.

Pour les acteurs du tourisme, le workation est devenu un argument marketing.

EXEMPLE 1 : VISIT BARCELONA

Visit Barcelona met en avant le workation sur son site :  https://www.barcelonaturisme.com/wv3/fr/page/3165/workation.html

EXEMPLE 2 : LE CLUB MED

Le Club Med met en avant le workation dans certains de ces Google Ads

EXEMPLE 3 : TUI BELGIUM

TUI Belgium a brandé une offre dédiée au workation.

LES MONDES VIRTUELS POUR DÉPASSER LES FRONTIÈRES

La pression touristique sur certaines zones du monde, la pandémie du Covid-19 qui a touché l’ensemble du globe ou encore l’urgence climatique invitent à réinventer le tourisme de demain. Les mondes virtuels offrent alors des alternatives qui, certes parfois, s’apparentent à de la science-fiction mais qui peuvent cohabiter avec une réalité.

Le monde de la Culture a fortement été touché par la crise et de nombreuses initiatives ont vu le jour. S’il est toujours agréable de déambuler dans un musée, les visites virtuelles permettent de s’affranchir d’une distance géographique ou encore de prolonger une visite. 

EXEMPLE 1 : LE MUSÉE DU LOUVRE

Le musée du Louvre propose des visites virtuelles de ses salles. Il est alors possible de contempler les œuvres, de lire les cartels et de se repérer grâce à un plan. C’est franchement bien fait.

Pour aller plus loin, le musée du Louvre a créé « En tête-à-tête avec La Joconde », une expérience en réalité virtuelle (à consulter sur son smartphone avec ou sans casque). En tant que spectateur, on se laisse embarquer par la narration.

EXEMPLE 2 : INSPIRED BY ICELAND

Inspired by Iceland, l’office du tourisme du pays est réputé pour ses campagnes marketing toujours ambitieuses et teintées d’humour. Lorsque Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a présenté le Métavers, l’OT a réagi avec Icelandverse, un monde où tout est réel.

Et pour aller plus loin, on vous invite à lire cet article qui invite à la réflexion sur le tourisme de demain : Vers un tourisme plus productif, résilient et attractif.

HC

Claire Gallic

Date de publication

30 nov. 2021

Durée de lecture

10

minutes

L’industrie du tourisme a fortement été touchée par la pandémie mondiale. Confinements, restrictions de déplacement, informations changeantes, peurs des populations. Les frontières sont devenues celles de nos habitations pendant un certain temps avant d’avoir de nouvelles perspectives et des envies d’ailleurs.

L’été 2021 a offert un regain d’énergie pour une industrie sous pression. Selon une enquête réalisée par ADN Tourisme, 59% des Français sont partis en vacances et / ou en weekend au cours du mois de juillet et août. 9 séjours sur 10 se sont déroulés en France.

Infographie réalisée par ADN Tourisme dans le cadre de son enquête

Cette période exceptionnelle amène à repenser les offres touristiques et surtout l’avenir de l’industrie (même si ce n’est pas toujours gagné…).

LA MICROAVENTURE ET LE TOURISME RESPONSABLE

Popularisé en 2012 par Alastair Humphreys lorsqu’il a été élu Aventurier de l’année par le National Geographic, le terme de “microaventure” n’a cessé de se frayer un chemin vers les sommets. Un séjour court, proche de chez soi, réalisable par tous, voilà un concept qui a séduit bon nombre de voyageurs.

Encore une fois, la crise du Covid-19 a accentué le fort attrait pour la microaventure puisque celle-ci se trouve à votre porte, à proximité de chez vous ou quelques kilomètres plus loin.

Deux jours de vélo dans le vignoble nantais, une nuit en bivouac à 2000 mètres d’altitude, un surf trip en van en Vendée, bref, la limite, c’est votre imagination.

Derrière le concept de microaventure on retrouve une envie de connexion à la nature hors des sentiers battus. C’est aussi un moyen de moins consommer, d’apprendre à apprécier la beauté de notre pays sans forcément vouloir partir à des milliers de kilomètres et de réduire notre impact sur la planète. 

Des acteurs spécialisés œuvrent au développement de la microaventure en France. On peut citer les fameux Chilowé2 jours pour vivre ou les Others (qui sortent tout juste une “carte-méthode pour organiser vos aventures en pleine nature” en partenariat avec IGN et FFRandonnée).

Et pour toutes les destinations touristiques, c’est une véritable opportunité pour mieux répartir les flux sur leurs territoires, amener à l’exploration, à la pratique de nouvelles activités, à la rencontre avec les locaux. Elles ont la possibilité de renouer plus fortement avec leurs terroirs et l’entièreté de leurs atouts parfois délaissés au profit des must see. 

Enfin, la microaventure favorise la transformation concrète du discours appelant à un tourisme plus responsable. On voit alors apparaître des chartes, des concertations citoyennes, des dispositifs participatifs. Bref, tout un tas d’initiatives qui œuvrent à faire bouger les lignes. Guillaume Cromer, Directeur d’ID-Tourism, en parle d’ailleurs dans cet article de blog : Tourisme responsable : l’heure d’impliquer les visiteurs.

EXEMPLE 1 : DESTINATION RENNES

Destination Rennes propose sur son site 5 microaventures à vivre au départ de la ville. Road trip à pied pour découvrir les mosaïques d’Odorico et les graffitis de War en pleine ville, rando-vélo, paddle sur la Vilaine ou encore découverte d’un spot secret. La promesse est là. L’office du tourisme partage une carte, des informations pratiques et de quoi avoir envie de partir à l’aventure.


EXEMPLE 2 : LE DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES

Le Département des Alpes-Maritimes a lancé pour l’été 2021 un carnet de microaventures répertoriant 50 expériences en plein air pour ses locaux et touristes. De quoi parcourir le territoire en fonction de ses envies.

LE WORKATION : UN MIX DE TRAVAIL ET DE VACANCES

Le Workation, contraction de work (travail) + vacation (vacances) n’est pas nouveau mais la crise sanitaire est venue rebattre les cartes du jeu. Le monde du travail a connu et connaît un bouleversement où la montée en puissance du télétravail est sans précédent.

Pour les Françaises et Français dont les métiers le permettent, une nouvelle manière de voyager s’offre à eux. Selon un sondage OpinionWay pour Pierre & Vacances, 72% des répondants affirment que le télétravail permet de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée notamment grâce à la possibilité de travailler partout, d’allonger la durée des séjours ou encore de partir en décalé pour profiter d’offres touristiques plus attractives. 

Les vies se mélangent et les frontières deviennent poreuses. La quête est désormais la suivante : trouver un spot wifi pour profiter de ses vacances tout en organisant au mieux des plages de travail.

Pour les acteurs du tourisme, le workation est devenu un argument marketing.

EXEMPLE 1 : VISIT BARCELONA

Visit Barcelona met en avant le workation sur son site :  https://www.barcelonaturisme.com/wv3/fr/page/3165/workation.html

EXEMPLE 2 : LE CLUB MED

Le Club Med met en avant le workation dans certains de ces Google Ads

EXEMPLE 3 : TUI BELGIUM

TUI Belgium a brandé une offre dédiée au workation.

LES MONDES VIRTUELS POUR DÉPASSER LES FRONTIÈRES

La pression touristique sur certaines zones du monde, la pandémie du Covid-19 qui a touché l’ensemble du globe ou encore l’urgence climatique invitent à réinventer le tourisme de demain. Les mondes virtuels offrent alors des alternatives qui, certes parfois, s’apparentent à de la science-fiction mais qui peuvent cohabiter avec une réalité.

Le monde de la Culture a fortement été touché par la crise et de nombreuses initiatives ont vu le jour. S’il est toujours agréable de déambuler dans un musée, les visites virtuelles permettent de s’affranchir d’une distance géographique ou encore de prolonger une visite. 

EXEMPLE 1 : LE MUSÉE DU LOUVRE

Le musée du Louvre propose des visites virtuelles de ses salles. Il est alors possible de contempler les œuvres, de lire les cartels et de se repérer grâce à un plan. C’est franchement bien fait.

Pour aller plus loin, le musée du Louvre a créé « En tête-à-tête avec La Joconde », une expérience en réalité virtuelle (à consulter sur son smartphone avec ou sans casque). En tant que spectateur, on se laisse embarquer par la narration.

EXEMPLE 2 : INSPIRED BY ICELAND

Inspired by Iceland, l’office du tourisme du pays est réputé pour ses campagnes marketing toujours ambitieuses et teintées d’humour. Lorsque Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a présenté le Métavers, l’OT a réagi avec Icelandverse, un monde où tout est réel.

Et pour aller plus loin, on vous invite à lire cet article qui invite à la réflexion sur le tourisme de demain : Vers un tourisme plus productif, résilient et attractif.

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Stéphane Caoki

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Manuel Cornet

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