8 raisons d'être de la raison d'être

8 raisons d'être de la raison d'être

8 raisons d'être de la raison d'être

8 raisons d'être de la raison d'être

La raison d’être semble être devenue l’alpha et l’oméga de toute réflexion sur le devenir des entreprises. À juste titre. C’est un travail de révélation qui s’impose pour clarifier toutes les intentions de l’entreprise pour son futur, leur sens et leur compréhension par celles et ceux qui la composent.Voici 8 points pour se poser les bonnes questions.

 

1 – Définir son « Pourquoi » ?

La raison d’être sert à dire ce pour quoi on est là. C’est une raison dynamique, dans le sens du purpose anglais. C’est une raison au sens d’un motif d’agir autant qu’un but que l’on se donne. C’est à la fois la réponse à un “pourquoi suis-­je là ?” et à un “pour quoi faire suis­-je ici ?”.

 

2 – Clarifier ses intentions

La raison d’être sert à clarifier, par soi-même et pour soi-même, ses propres intentions. C’est important, puisque comme dans notre vie personnelle, lorsque l’on ne sait pas ce que l’on veut, nos actes sont mal dirigés, notre comporte­ment peut devenir erratique, nous sommes mal compris et nous consommons une énergie folle pour peu de résultats concrets.

 

3 – Suivre une direction

La raison d’être sert à être focus dans une direction. La raison d’être consiste à concentrer ses efforts dans un sens précis. Pour accomplir de grandes choses, l’éparpillement n’est pas une solution. Un faisceau de lumière large éclaire une grande surface mais à courte distance. Un faisceau de lumière concentré éclaire plus loin et avec plus de netteté. En ce sens, la précision de votre raison d’être est le signe de votre détermination.

 

4 – S’ouvrir aux autresLa raison d’être sert à sortir de l’entre-soi et se donner une altérité. Ce pour quoi vous êtes là, ne peut se limiter à la satisfaction de ce que vous êtes déjà et dont vous vous satisferiez totalement. Une raison d’être est toujours un projet dirigé dans un sens. Or aller dans une direction, c’est toujours aller ailleurs que là où l’on est déjà. Se diriger vers son rêve, vers un accomplissement plus grand, vers un objet que l’on désire, c’est toujours se diriger vers une altérité qui sert à nous grandir dans le sens où elle nous sort de notre propre solipsisme.

5 – Créer du commun

La raison d’être est un passage obligé pour créer une dynamique collective qui résiste au temps, qui soit en capacité de fournir un effort constant dans une direction et pas seulement des à­-coups obtenus par une pression ponctuelle. Avec la raison d’être nous voyons l’étoile que se donne l’entreprise. Nous comprenons le sens qu’elle se donne. Nous pouvons mesurer personnellement si ce sens nous correspond… ou pas. Chacun peut ainsi évaluer son désir de faire partie de cette aventure commune et décider de la rejoindre ou pas. Cette décision est la vôtre, elle vous appartient. On est toujours plus attaché à ce que l’on choisit qu’à ce que l’on subit. L’expression même de la raison d’être permet un choix qui renforce la communauté d’intérêts rassemblée autour de ce choix. 


6 – Mobiliser

La raison d’être sert à consolider la culture de l’entreprise. Le sens indiqué par la raison d’être mobilise autour de lui des talents, des énergies, des volontés, des manières d’êtres, des désirs, des comportements… qui lui correspondent. Avec le temps, avec la répétition des efforts en ce sens, une culture se cristallise progressivement. Des croyances, des rituels, des attitudes qui regardent dans le sens de cette raison d’être, s’agglomèrent, se renforcent entre eux et finissent par produire une culture d’entreprise. Ce qui est très différent d’une culture d’entreprise non dite, dont les contours sont flous, dont on ne comprend pas les codes, qui n’est pas consciente d’elle­-même et ne propose pas un dessein clair que je puisse désirer rejoindre.


7 – Se dépasser

La raison d’être sert à se dépasser. Par nature, la raison d’être ne doit pas se contenter d’exprimer ce que vous êtes. Elle déborde du cadre. Elle fixe un point en dehors du cadre. Ce point fonctionne comme un appel. Un appel à se dépasser. La raison d’être doit éveiller une flamme qui donne envie de se sublimer individuellement et collectivement. Cette flamme peut naître aussi bien d’un grand dessein comme la conquête de Mars que d’un petit dessein qui se joue à ma porte ou dans mon jardin. Ce n’est ni la quantité, ni le volume, ni la grandeur qui compte le plus. C’est le sens, la valeur pour l’humain. Et bien entendu, l’émotion qu’elle procure.


8 – Mesurer son éthique

La raison d’être devrait toujours être l’occasion de mesurer son éthique. Lorsque l’on se donne un but, une mission, on s’aventure sur un terrain plus ou moins connu. On s’embarque avec d’autres, sur un chemin, dans un environnement, que nous devons respecter. D’un point de vue éthique, nous ne pouvons aller là où nous allons, en détruisant tout sur notre passage pour la seule bonne raison que nous voulons y aller. Nous ne pouvons pas non plus y aller ensemble, en cassant ceux qui participent au fait d’y aller. La raison d’être devrait toujours être une conscience, qui souhaite avoir un impact positif et non pas destructeur son environnement et qui souhaite faire grandir ceux qui y participent.


Ce contenu est issu du livre blanc « Avez-vous défini la raison d’être de votre entreprise ? »

HC

Manuel Cornet

Date de publication

7 juin 2021

Durée de lecture

10

minutes

La raison d’être semble être devenue l’alpha et l’oméga de toute réflexion sur le devenir des entreprises. À juste titre. C’est un travail de révélation qui s’impose pour clarifier toutes les intentions de l’entreprise pour son futur, leur sens et leur compréhension par celles et ceux qui la composent.Voici 8 points pour se poser les bonnes questions.

 

1 – Définir son « Pourquoi » ?

La raison d’être sert à dire ce pour quoi on est là. C’est une raison dynamique, dans le sens du purpose anglais. C’est une raison au sens d’un motif d’agir autant qu’un but que l’on se donne. C’est à la fois la réponse à un “pourquoi suis-­je là ?” et à un “pour quoi faire suis­-je ici ?”.

 

2 – Clarifier ses intentions

La raison d’être sert à clarifier, par soi-même et pour soi-même, ses propres intentions. C’est important, puisque comme dans notre vie personnelle, lorsque l’on ne sait pas ce que l’on veut, nos actes sont mal dirigés, notre comporte­ment peut devenir erratique, nous sommes mal compris et nous consommons une énergie folle pour peu de résultats concrets.

 

3 – Suivre une direction

La raison d’être sert à être focus dans une direction. La raison d’être consiste à concentrer ses efforts dans un sens précis. Pour accomplir de grandes choses, l’éparpillement n’est pas une solution. Un faisceau de lumière large éclaire une grande surface mais à courte distance. Un faisceau de lumière concentré éclaire plus loin et avec plus de netteté. En ce sens, la précision de votre raison d’être est le signe de votre détermination.

 

4 – S’ouvrir aux autresLa raison d’être sert à sortir de l’entre-soi et se donner une altérité. Ce pour quoi vous êtes là, ne peut se limiter à la satisfaction de ce que vous êtes déjà et dont vous vous satisferiez totalement. Une raison d’être est toujours un projet dirigé dans un sens. Or aller dans une direction, c’est toujours aller ailleurs que là où l’on est déjà. Se diriger vers son rêve, vers un accomplissement plus grand, vers un objet que l’on désire, c’est toujours se diriger vers une altérité qui sert à nous grandir dans le sens où elle nous sort de notre propre solipsisme.

5 – Créer du commun

La raison d’être est un passage obligé pour créer une dynamique collective qui résiste au temps, qui soit en capacité de fournir un effort constant dans une direction et pas seulement des à­-coups obtenus par une pression ponctuelle. Avec la raison d’être nous voyons l’étoile que se donne l’entreprise. Nous comprenons le sens qu’elle se donne. Nous pouvons mesurer personnellement si ce sens nous correspond… ou pas. Chacun peut ainsi évaluer son désir de faire partie de cette aventure commune et décider de la rejoindre ou pas. Cette décision est la vôtre, elle vous appartient. On est toujours plus attaché à ce que l’on choisit qu’à ce que l’on subit. L’expression même de la raison d’être permet un choix qui renforce la communauté d’intérêts rassemblée autour de ce choix. 


6 – Mobiliser

La raison d’être sert à consolider la culture de l’entreprise. Le sens indiqué par la raison d’être mobilise autour de lui des talents, des énergies, des volontés, des manières d’êtres, des désirs, des comportements… qui lui correspondent. Avec le temps, avec la répétition des efforts en ce sens, une culture se cristallise progressivement. Des croyances, des rituels, des attitudes qui regardent dans le sens de cette raison d’être, s’agglomèrent, se renforcent entre eux et finissent par produire une culture d’entreprise. Ce qui est très différent d’une culture d’entreprise non dite, dont les contours sont flous, dont on ne comprend pas les codes, qui n’est pas consciente d’elle­-même et ne propose pas un dessein clair que je puisse désirer rejoindre.


7 – Se dépasser

La raison d’être sert à se dépasser. Par nature, la raison d’être ne doit pas se contenter d’exprimer ce que vous êtes. Elle déborde du cadre. Elle fixe un point en dehors du cadre. Ce point fonctionne comme un appel. Un appel à se dépasser. La raison d’être doit éveiller une flamme qui donne envie de se sublimer individuellement et collectivement. Cette flamme peut naître aussi bien d’un grand dessein comme la conquête de Mars que d’un petit dessein qui se joue à ma porte ou dans mon jardin. Ce n’est ni la quantité, ni le volume, ni la grandeur qui compte le plus. C’est le sens, la valeur pour l’humain. Et bien entendu, l’émotion qu’elle procure.


8 – Mesurer son éthique

La raison d’être devrait toujours être l’occasion de mesurer son éthique. Lorsque l’on se donne un but, une mission, on s’aventure sur un terrain plus ou moins connu. On s’embarque avec d’autres, sur un chemin, dans un environnement, que nous devons respecter. D’un point de vue éthique, nous ne pouvons aller là où nous allons, en détruisant tout sur notre passage pour la seule bonne raison que nous voulons y aller. Nous ne pouvons pas non plus y aller ensemble, en cassant ceux qui participent au fait d’y aller. La raison d’être devrait toujours être une conscience, qui souhaite avoir un impact positif et non pas destructeur son environnement et qui souhaite faire grandir ceux qui y participent.


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HC

Manuel Cornet

Date de publication

7 juin 2021

Durée de lecture

10

minutes

La raison d’être semble être devenue l’alpha et l’oméga de toute réflexion sur le devenir des entreprises. À juste titre. C’est un travail de révélation qui s’impose pour clarifier toutes les intentions de l’entreprise pour son futur, leur sens et leur compréhension par celles et ceux qui la composent.Voici 8 points pour se poser les bonnes questions.

 

1 – Définir son « Pourquoi » ?

La raison d’être sert à dire ce pour quoi on est là. C’est une raison dynamique, dans le sens du purpose anglais. C’est une raison au sens d’un motif d’agir autant qu’un but que l’on se donne. C’est à la fois la réponse à un “pourquoi suis-­je là ?” et à un “pour quoi faire suis­-je ici ?”.

 

2 – Clarifier ses intentions

La raison d’être sert à clarifier, par soi-même et pour soi-même, ses propres intentions. C’est important, puisque comme dans notre vie personnelle, lorsque l’on ne sait pas ce que l’on veut, nos actes sont mal dirigés, notre comporte­ment peut devenir erratique, nous sommes mal compris et nous consommons une énergie folle pour peu de résultats concrets.

 

3 – Suivre une direction

La raison d’être sert à être focus dans une direction. La raison d’être consiste à concentrer ses efforts dans un sens précis. Pour accomplir de grandes choses, l’éparpillement n’est pas une solution. Un faisceau de lumière large éclaire une grande surface mais à courte distance. Un faisceau de lumière concentré éclaire plus loin et avec plus de netteté. En ce sens, la précision de votre raison d’être est le signe de votre détermination.

 

4 – S’ouvrir aux autresLa raison d’être sert à sortir de l’entre-soi et se donner une altérité. Ce pour quoi vous êtes là, ne peut se limiter à la satisfaction de ce que vous êtes déjà et dont vous vous satisferiez totalement. Une raison d’être est toujours un projet dirigé dans un sens. Or aller dans une direction, c’est toujours aller ailleurs que là où l’on est déjà. Se diriger vers son rêve, vers un accomplissement plus grand, vers un objet que l’on désire, c’est toujours se diriger vers une altérité qui sert à nous grandir dans le sens où elle nous sort de notre propre solipsisme.

5 – Créer du commun

La raison d’être est un passage obligé pour créer une dynamique collective qui résiste au temps, qui soit en capacité de fournir un effort constant dans une direction et pas seulement des à­-coups obtenus par une pression ponctuelle. Avec la raison d’être nous voyons l’étoile que se donne l’entreprise. Nous comprenons le sens qu’elle se donne. Nous pouvons mesurer personnellement si ce sens nous correspond… ou pas. Chacun peut ainsi évaluer son désir de faire partie de cette aventure commune et décider de la rejoindre ou pas. Cette décision est la vôtre, elle vous appartient. On est toujours plus attaché à ce que l’on choisit qu’à ce que l’on subit. L’expression même de la raison d’être permet un choix qui renforce la communauté d’intérêts rassemblée autour de ce choix. 


6 – Mobiliser

La raison d’être sert à consolider la culture de l’entreprise. Le sens indiqué par la raison d’être mobilise autour de lui des talents, des énergies, des volontés, des manières d’êtres, des désirs, des comportements… qui lui correspondent. Avec le temps, avec la répétition des efforts en ce sens, une culture se cristallise progressivement. Des croyances, des rituels, des attitudes qui regardent dans le sens de cette raison d’être, s’agglomèrent, se renforcent entre eux et finissent par produire une culture d’entreprise. Ce qui est très différent d’une culture d’entreprise non dite, dont les contours sont flous, dont on ne comprend pas les codes, qui n’est pas consciente d’elle­-même et ne propose pas un dessein clair que je puisse désirer rejoindre.


7 – Se dépasser

La raison d’être sert à se dépasser. Par nature, la raison d’être ne doit pas se contenter d’exprimer ce que vous êtes. Elle déborde du cadre. Elle fixe un point en dehors du cadre. Ce point fonctionne comme un appel. Un appel à se dépasser. La raison d’être doit éveiller une flamme qui donne envie de se sublimer individuellement et collectivement. Cette flamme peut naître aussi bien d’un grand dessein comme la conquête de Mars que d’un petit dessein qui se joue à ma porte ou dans mon jardin. Ce n’est ni la quantité, ni le volume, ni la grandeur qui compte le plus. C’est le sens, la valeur pour l’humain. Et bien entendu, l’émotion qu’elle procure.


8 – Mesurer son éthique

La raison d’être devrait toujours être l’occasion de mesurer son éthique. Lorsque l’on se donne un but, une mission, on s’aventure sur un terrain plus ou moins connu. On s’embarque avec d’autres, sur un chemin, dans un environnement, que nous devons respecter. D’un point de vue éthique, nous ne pouvons aller là où nous allons, en détruisant tout sur notre passage pour la seule bonne raison que nous voulons y aller. Nous ne pouvons pas non plus y aller ensemble, en cassant ceux qui participent au fait d’y aller. La raison d’être devrait toujours être une conscience, qui souhaite avoir un impact positif et non pas destructeur son environnement et qui souhaite faire grandir ceux qui y participent.


Ce contenu est issu du livre blanc « Avez-vous défini la raison d’être de votre entreprise ? »

HC

Manuel Cornet

Date de publication

7 juin 2021

Durée de lecture

10

minutes

La raison d’être semble être devenue l’alpha et l’oméga de toute réflexion sur le devenir des entreprises. À juste titre. C’est un travail de révélation qui s’impose pour clarifier toutes les intentions de l’entreprise pour son futur, leur sens et leur compréhension par celles et ceux qui la composent.Voici 8 points pour se poser les bonnes questions.

 

1 – Définir son « Pourquoi » ?

La raison d’être sert à dire ce pour quoi on est là. C’est une raison dynamique, dans le sens du purpose anglais. C’est une raison au sens d’un motif d’agir autant qu’un but que l’on se donne. C’est à la fois la réponse à un “pourquoi suis-­je là ?” et à un “pour quoi faire suis­-je ici ?”.

 

2 – Clarifier ses intentions

La raison d’être sert à clarifier, par soi-même et pour soi-même, ses propres intentions. C’est important, puisque comme dans notre vie personnelle, lorsque l’on ne sait pas ce que l’on veut, nos actes sont mal dirigés, notre comporte­ment peut devenir erratique, nous sommes mal compris et nous consommons une énergie folle pour peu de résultats concrets.

 

3 – Suivre une direction

La raison d’être sert à être focus dans une direction. La raison d’être consiste à concentrer ses efforts dans un sens précis. Pour accomplir de grandes choses, l’éparpillement n’est pas une solution. Un faisceau de lumière large éclaire une grande surface mais à courte distance. Un faisceau de lumière concentré éclaire plus loin et avec plus de netteté. En ce sens, la précision de votre raison d’être est le signe de votre détermination.

 

4 – S’ouvrir aux autresLa raison d’être sert à sortir de l’entre-soi et se donner une altérité. Ce pour quoi vous êtes là, ne peut se limiter à la satisfaction de ce que vous êtes déjà et dont vous vous satisferiez totalement. Une raison d’être est toujours un projet dirigé dans un sens. Or aller dans une direction, c’est toujours aller ailleurs que là où l’on est déjà. Se diriger vers son rêve, vers un accomplissement plus grand, vers un objet que l’on désire, c’est toujours se diriger vers une altérité qui sert à nous grandir dans le sens où elle nous sort de notre propre solipsisme.

5 – Créer du commun

La raison d’être est un passage obligé pour créer une dynamique collective qui résiste au temps, qui soit en capacité de fournir un effort constant dans une direction et pas seulement des à­-coups obtenus par une pression ponctuelle. Avec la raison d’être nous voyons l’étoile que se donne l’entreprise. Nous comprenons le sens qu’elle se donne. Nous pouvons mesurer personnellement si ce sens nous correspond… ou pas. Chacun peut ainsi évaluer son désir de faire partie de cette aventure commune et décider de la rejoindre ou pas. Cette décision est la vôtre, elle vous appartient. On est toujours plus attaché à ce que l’on choisit qu’à ce que l’on subit. L’expression même de la raison d’être permet un choix qui renforce la communauté d’intérêts rassemblée autour de ce choix. 


6 – Mobiliser

La raison d’être sert à consolider la culture de l’entreprise. Le sens indiqué par la raison d’être mobilise autour de lui des talents, des énergies, des volontés, des manières d’êtres, des désirs, des comportements… qui lui correspondent. Avec le temps, avec la répétition des efforts en ce sens, une culture se cristallise progressivement. Des croyances, des rituels, des attitudes qui regardent dans le sens de cette raison d’être, s’agglomèrent, se renforcent entre eux et finissent par produire une culture d’entreprise. Ce qui est très différent d’une culture d’entreprise non dite, dont les contours sont flous, dont on ne comprend pas les codes, qui n’est pas consciente d’elle­-même et ne propose pas un dessein clair que je puisse désirer rejoindre.


7 – Se dépasser

La raison d’être sert à se dépasser. Par nature, la raison d’être ne doit pas se contenter d’exprimer ce que vous êtes. Elle déborde du cadre. Elle fixe un point en dehors du cadre. Ce point fonctionne comme un appel. Un appel à se dépasser. La raison d’être doit éveiller une flamme qui donne envie de se sublimer individuellement et collectivement. Cette flamme peut naître aussi bien d’un grand dessein comme la conquête de Mars que d’un petit dessein qui se joue à ma porte ou dans mon jardin. Ce n’est ni la quantité, ni le volume, ni la grandeur qui compte le plus. C’est le sens, la valeur pour l’humain. Et bien entendu, l’émotion qu’elle procure.


8 – Mesurer son éthique

La raison d’être devrait toujours être l’occasion de mesurer son éthique. Lorsque l’on se donne un but, une mission, on s’aventure sur un terrain plus ou moins connu. On s’embarque avec d’autres, sur un chemin, dans un environnement, que nous devons respecter. D’un point de vue éthique, nous ne pouvons aller là où nous allons, en détruisant tout sur notre passage pour la seule bonne raison que nous voulons y aller. Nous ne pouvons pas non plus y aller ensemble, en cassant ceux qui participent au fait d’y aller. La raison d’être devrait toujours être une conscience, qui souhaite avoir un impact positif et non pas destructeur son environnement et qui souhaite faire grandir ceux qui y participent.


Ce contenu est issu du livre blanc « Avez-vous défini la raison d’être de votre entreprise ? »

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Manuel Cornet

Date de publication

7 juin 2021

Durée de lecture

10

minutes

Newbiz

Stéphane Caoki

Recrutement

Manuel Cornet

NOUVELLE VAGUE

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